4 février 2008
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Voici une affiche sympathique et alléchante mais pourtant trompeuse.
Sans vouloir être un remake, ce long métrage reprend le thème au merveilleux poètique du film des années 56, d'Albert Lamorisse, où la présence d'un ballon rouge éclaire les journées moroses d'un petit parisien.
Une qualité d'images, une excellente actrice au beau visage expressif, un enfant blond au minoi angélique, un ballon flottant sur les nimbes bleues d'un Paris savamment filmé par Hou Hsiao-Hsien, ne sauraient satisfaire l'attente du spectateur...
Une mère marionnettiste souvent absente, absorbée par son métier, engage une étudiante Song Fong pour s'occuper de son fils tandis qu'un voisin envahissant ne cesse de l'importuner. L'histoire se résume en ce petit synopsis. Insipide.
L'action est lente, très lente. Le ton monocorde. Le temps s'écoule surtout dans une cuisine où Juliette Binoche affronte les problèmes quotidiens au rythme de ses bras musclés et dénudés et ne cesse de manger. La lenteur des scènes nous persuade de l'ennui du petit garçon et par osmose, cet insupportable sentiment nous gagne. On soupire. On regarde sa montre....
Enfin, le film s'achève au musée d'Orsay, en hommage au tableau de Félix Vallotton : Le ballon. Clin d'oeil dont le peintre nabi se serait bien passé.
Ce film plaira à tous ceux pour qui un ennui de plomb est inséparable de la culture.
Sans vouloir être un remake, ce long métrage reprend le thème au merveilleux poètique du film des années 56, d'Albert Lamorisse, où la présence d'un ballon rouge éclaire les journées moroses d'un petit parisien.
Une qualité d'images, une excellente actrice au beau visage expressif, un enfant blond au minoi angélique, un ballon flottant sur les nimbes bleues d'un Paris savamment filmé par Hou Hsiao-Hsien, ne sauraient satisfaire l'attente du spectateur...
Une mère marionnettiste souvent absente, absorbée par son métier, engage une étudiante Song Fong pour s'occuper de son fils tandis qu'un voisin envahissant ne cesse de l'importuner. L'histoire se résume en ce petit synopsis. Insipide.
L'action est lente, très lente. Le ton monocorde. Le temps s'écoule surtout dans une cuisine où Juliette Binoche affronte les problèmes quotidiens au rythme de ses bras musclés et dénudés et ne cesse de manger. La lenteur des scènes nous persuade de l'ennui du petit garçon et par osmose, cet insupportable sentiment nous gagne. On soupire. On regarde sa montre....
Enfin, le film s'achève au musée d'Orsay, en hommage au tableau de Félix Vallotton : Le ballon. Clin d'oeil dont le peintre nabi se serait bien passé.
Ce film plaira à tous ceux pour qui un ennui de plomb est inséparable de la culture.