6 mars 2008
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L'installation de Charles Sandison précède les Nymphéas bleus de Monet..
Dans une salle étroite et sombre du musée dansent des projections lumineuses. Sur les murs, le sol, le plafond, les corps des spectateurs, clignotent mots et signes aux couleurs froides et chaudes. Les pensées de l'installateur s'enchevêtrent au rythme des faiseaux lumineux et tentent de créer des impressions.
Troubles visuels, troubles de l'esprit et mise en condition. Immergé dans un espace virtuel, simulant un monde aquatique,.le visiteur débouche soudain dans une salle éclairée, où sobre et sans artifice, s'impose l'oeuvre de Monet.
Admiratif de Claude Monet, Charles Sandison aurait voulu peindre à la manière du Maître impressionniste. Mais ses études lui ont soufflé l'impossibilité d'aller au delà de ce qui a déjà été fait en peinture.
Il se dit "écrivain dans un corps d'artiste." Pourtant de simples mots projetés de façon aléatoire, et des projections lumineuses ne font del lui. ni un écrivain., ni un artiste. Le montage surprend par sa technique sophistiquée et s'il, parvient à séduire une partie du public par l'attrait des lumières, il n'atteint cependant pas une dimension humaines. A la différence de la toile de Monet, ce spectacle ne véhicule aucun sentiment.
Sandison exprime le drame d'une génération fascinée par l'art mais qui, faute d'avoir quelque chose à exprimer, réduit la création à la réalisation de performances jamais réalisées quitte à tomber dans le loufoque.
L'installation surpend le passant à la manière d'une attraction foraine.
Un face à face démoralisant : Lavier / Manet
Vitine - Rue de Sévigné de Bertrant Lavier restitue le détail d'une devanture masquée par un gribouillis gris blanchâtre dont usent les commerçants pour refaire leur étalage. Les traces des poils de pinceaux ondulantes veulent répondre à la touche transparente, libre mais raffinée de la toile d'Edouard Manet : La lecture. Sans doute Lavier a-til voulu évoquer le froissé de la robe, celui du canapé ou des rideaux. Admirateur des Nouveaux réalistes, disciple de Marcel Duchamp le concepteur n'a pas d'ambition esthétique mais une prétention philosophique aussi démesurée que la réalisation est sommaire.
La vitrine n'a même pas l'attrait d'une attraction foraine.
La présence d'un support aussi laid en face du chef-d'oeuve de Manet est unes insulte adréssée, à titre posthume, au peintre.
Troubles visuels, troubles de l'esprit et mise en condition. Immergé dans un espace virtuel, simulant un monde aquatique,.le visiteur débouche soudain dans une salle éclairée, où sobre et sans artifice, s'impose l'oeuvre de Monet.
Admiratif de Claude Monet, Charles Sandison aurait voulu peindre à la manière du Maître impressionniste. Mais ses études lui ont soufflé l'impossibilité d'aller au delà de ce qui a déjà été fait en peinture.
Il se dit "écrivain dans un corps d'artiste." Pourtant de simples mots projetés de façon aléatoire, et des projections lumineuses ne font del lui. ni un écrivain., ni un artiste. Le montage surprend par sa technique sophistiquée et s'il, parvient à séduire une partie du public par l'attrait des lumières, il n'atteint cependant pas une dimension humaines. A la différence de la toile de Monet, ce spectacle ne véhicule aucun sentiment.
Sandison exprime le drame d'une génération fascinée par l'art mais qui, faute d'avoir quelque chose à exprimer, réduit la création à la réalisation de performances jamais réalisées quitte à tomber dans le loufoque.
L'installation surpend le passant à la manière d'une attraction foraine.
Un face à face démoralisant : Lavier / Manet
Vitine - Rue de Sévigné de Bertrant Lavier restitue le détail d'une devanture masquée par un gribouillis gris blanchâtre dont usent les commerçants pour refaire leur étalage. Les traces des poils de pinceaux ondulantes veulent répondre à la touche transparente, libre mais raffinée de la toile d'Edouard Manet : La lecture. Sans doute Lavier a-til voulu évoquer le froissé de la robe, celui du canapé ou des rideaux. Admirateur des Nouveaux réalistes, disciple de Marcel Duchamp le concepteur n'a pas d'ambition esthétique mais une prétention philosophique aussi démesurée que la réalisation est sommaire.
La vitrine n'a même pas l'attrait d'une attraction foraine.
La présence d'un support aussi laid en face du chef-d'oeuve de Manet est unes insulte adréssée, à titre posthume, au peintre.