28 novembre 2011
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Quelque peu douceâtre la déesse née du syncrétisme des dieux s’étiole en son sommeil sur la mer houleuse. Les cheveux défaits ondulent sur l’oreiller d’écume. Sa peau a la couleur édulcorée d’un ruban de guimauve. L’enfant la contemple à la manière d’un ravissant sucre d’orge. Adulée. Sa position prend l’abandon d’une Odalisque. Elle est célébrée par des putti soufflant dans leur conque la naissance de Venus anadyomène (sortie de l’eau.). Portée aux nues par la critique bourgeoise du XIX e siècle pour ses formes lisses et harmonieuses au glacis pur. Et le regard voyeuriste baigné de légende antique trouve un alibi esthétique pour contempler ce corps de femme dénudé que le récit mythologique élève vers le plus haut des genres picturaux